« Nous avons trouvé
les échanges très enrichissants et le thème passionnant. »
Marie Liesse Guenerie, responsable de la médiathèque de la
Ferté-Macé
« Ça a permis
d’avoir un débat presque philosophique. J’ai aimé la manière dont vous avez
mené le groupe et les échanges. Vous ne portez pas de jugement sur les
sociétés, vous ne dites pas que l’une est meilleure que l’autre, vous montrez
les travers de toutes et ce qu’elles ont de bien, ça ouvre beaucoup, même si on
ne connaît pas, ça nous emmène aussi à réfléchir sur nous. »
Thomas Cambon, responsable des animations à la BDP de l’Orne
« Merci pour votre
intervention du jeudi 25 Mars au Lycée des Andaines de La Ferté Macé !
J'ai vu des élèves ce
matin : ils m'ont exprimé le plaisir qu'ils ont eu à écouter vos propos sur le
temps. En classe nous avons eu l'occasion de rebondir sur certaines idées
évoquées : c'est dire le caractère enrichissant d'un tel débat dans un cours de
philosophie. Je vous souhaite une bonne continuation dans vos cycles de
conférences. »
Pascal Georget, professeur de philosophie
« Vous nous avez
beaucoup apporté, vous avez une manière particulière d’amener les choses »
Une bibliothécaire de la médiathèque de Rosny-sous-Bois
« On s’accroche ou
on reste avec votre histoire. Mais si on reste, à la fin, on a envie de jeter
sa montre. Vous avez ouvert une boîte de Pandore ! »
La correspondante du journal local de la Ferté Macé
« Vous avez une
manière très singulière d’aborder l’étranger. Vous partez d’un fait du
quotidien et vous nous amenez très loin dans la culture, ça peut nous aider
tous à ouvrir notre regard autrement. »
Une auditrice, médiathèque de la Ferté-Macé
« Madame vous m'avez introduit dans un
monde de la sensibilité auquel ma formation de scientifique ne me
prédisposait guère. Ce monde scientifique enclos de nos pensées et nos gestes a
été pour moi longtemps suffisant. Autre chose n'était que perte de temps inutile.
Mais l'âge aidant on finit par s'en sortir comme un bébé découvrant le
monde avec toute la peur de l'inconnu et l'angoisse de ne pouvoir faire face.
(…) Merci de cet éclair dans une vie. »
Un auditeur, bibliothèque de Neuilly
« Vous devriez faire une
conférence de deux heures par pays et revenir ici. Cela nous ouvre vers d
‘autres choses, c’est vraiment intéressant. »
Un auditeur, bibliothèque de Neuilly
En Basse-Normandie (dans l'Orne, plus précisément), j'avais été invité par des bibliothèques pour participer à leur programme d’animation qui portait sur le temps. Le temps dans tous ses états, temps de la physique, des plantes, des générations… Les organisateurs m'avait proposé d'intervenir dans un lycée pour des classes de philo, dans une adorable bibliothèque à la Ferté Macé et dans une salle polyvalente près du Theil. Là, ils avaient choisi de décentraliser les animations, ce qui fonctionné ! avec un public très divers. Malgré la pluie qui martelait le toit, le public était venu d’un peu partout. Il y avait même un ancien responsable des enseignements généraux en Nouvelle-Calédonie, nostalgique de ses années en « brousse ».
La correspondante du journal Le Perche, qui n’avait pas prévu d’écouter et me demandait de résumer la conférence en quelques mots, est finalement resté jusqu’à la fin. Elle a d’ailleurs été très participative « On s’accroche ou on s'en va avec votre histoire ! » Je la remercie d’avoir choisi de rester ! Lorsqu’elle me dit que j’ai « ouvert une boîte de Pandore » et qu'elle a avait envie de jeter sa montre (!) je me rends compte de ce que produit ce traitement des représentations culturelles (sur la temporalité, en l’occurrence, mais d’autres sujets feraient le même effet) : un décentrage et, à partir de là, une remise en cause des fonctionnements et des croyances. Ce que nous considérons comme évident et universel ne l’est pas tant que ça, voire pas du tout. Il semble que cela ébranle, et en tout cas amène à réfléchir autrement.
Une jeune femme, infirmière, nous a parlé d’une nouvelle technique qu’elle a apprise pour contribuer à soigner son mari, basée sur les rythmes (dont il est beaucoup question dans cette conférence). La jeune femme voulait m’offrir une séance, mais impossible, je repartais le lendemain au Theil. Trois jours de belles rencontres qui montrent que l’ont peut aborder des sujets très complexes et intéresser des gens incroyablement différents…